Comment lire les étiquettes sur les paquets et les fiches produit Crack Cafés ?
Nous nous efforçons, sur nos paquets de café, de vous donner toutes les informations utiles pour bien choisir votre café et en connaître la provenance et la méthode de préparation. C'est aussi ça le plaisir en conscience : déguster un café qui vous plaira, tout en étant conscient de la façon dont votre café est arrivé dans votre tasse. Voici quelques indications qui devraient vous aider à comprendre les notions se trouvant sur les étiquettes et pourquoi elles ont leur importance.
Les étiquettes sont surmontées d’indications sur l’origine du café : pays ou terroir d’origine, région, coopérative ou ferme. Ces informations permettent non seulement de tracer le produit jusqu’à la coopérative voire la ferme où le café a été produit, elles donnent aussi une première information sur les qualités gustatives auxquelles s’attendre, même si le terroir d’origine n’est pas à lui seul suffisant pour déterminer le profil aromatique du café : c’est l’ensemble des indications figurant sur le paquet qui combinées, vous donneront une idée plus précise.
L'origine du café
Le producteur, la ferme ou la coopérative
Parce qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César, il nous tient à cœur de vous informer sur les producteurs à l’origine de votre café ! Nous savons que la traçabilité est importante pour vous, et le café est meilleur quand on sait d'où il vient !
Les notes aromatiques du café
Les informations sont issues des tests effectués par les producteurs, les Q graders ou le torréfacteur lui-même. Elles peuvent vous guider dans votre choix mais ne doivent pas être prises trop à la lettre, en effet le goût est une affaire très personnelle et il se peut que vous ne trouviez pas les mêmes notes aromatiques dans la tasse que vous préparerez !
Le poids du café
C’est une indication qui a aussi son importance. Il faut savoir qu’une tasse équivaut environ à 7 grammes de café, vous pourrez donc préparer environ 35 tasses avec un paquet de 250 grammes.
La date de torréfaction du café
C’est une information cruciale ! A ne pas confondre avec la date limite de consommation que l’on trouve sur les paquets de café industriels et qui ne vous donne aucune indication sur la fraîcheur de votre café qui a pu être torréfié bien avant que vous ne le trouviez sur l’étagère de votre supermarché. Or avec le café, fraîcheur = arômes. Avec le temps et l’action de l’air et de la lumière sur les grains de café, les composés aromatiques s’envolent. On recommande de consommer le café dans les 3 mois qui suivent sa torréfaction pour une bonne dégustation.
Le profil de torréfaction
Chez Crack Cafés, nous torréfions nos cafés avec un objectif : la meilleure extraction possible pour une expérience gustative au top ! Ainsi, selon les cafés, nous pouvons être amenés à torréfier de façon spécifique pour les préparations filtre ou pour les préparations espresso, ou pour les 2 méthodes sans distinction. La torréfaction « filtre » est une torréfaction plus claire, c’est-à-dire moins poussée, qui privilégiera le côté acidulé du café et qui donnera une tasse plus « claire », pure. La torréfaction « espresso » est plus poussée, elle développera de façon plus importante le corps, la sucrosité et la rondeur du café. Elle sera aussi plus appropriée pour les boissons préparées avec de lait comme le cappuccino.
Les variétés de café
L’espèce de café Arabica (Coffea Arabica) compte plus de 200 variétés parmi lesquelles, par exemple, Bourbon, Catuaï, Caturra, Geisha, hybride de Timor… Ces variétés auront une incidence sur le goût en tasse, mais une même variété cultivée sur 2 terroirs différents, avec des méthodes d’agriculture et de séchage différentes, donnera des tasses bien différentes !
L'altitude de production des caféiers
L’altitude à laquelle un café est produit est une information intéressante : plus un café est produit haut en altitude, plus riches et complexes seront ses qualités organoleptiques et donc aromatiques. En altitude, les températures plus basses entraînent une maturation plus lente des plantes et des cerises, ce qui favorise la formation de sucres, d’acidité et d’arômes au sein des grains de café.
La méthode de séchage du café
Il s’agit de la façon dont les cerises de café ont été mises à sécher et à fermenter. Savoir qu’un café est « nature » ou « lavé » est très intéressant, pour peu qu’on sache de quoi on parle. Faisons rapidement le tour des méthodes de séchage et de leur impact sur la tasse :
Séchage « naturel » aussi appelé méthode « par voie sèche » : les cerises de café, après avoir été récoltées, sont mises à sécher avec la pulpe, étalées au soleil et régulièrement retournées pendant plusieurs jours. Les cerises présentant des défauts sont alors triées, et c’est lorsque le fruit est sec que les grains sont désolidarisés de la pulpe. Les grains ayant séché avec la pulpe du fruit, on retrouve en tasse de la sucrosité et du corps, beaucoup de caractère.
Vous entendrez également parler de « café naturel » ou « café nature ».
Séchage « lavé » aussi appelé méthode « par voie humide » : après la récolte, les cerises de café sont plongées dans des bassins d’eau, les cerises défectueuses flottent et sont ainsi éliminées. Les bonnes cerises sont ensuite dépulpées mécaniquement : les grains sont séparés de leur pulpe avant d’être à nouveau plongés dans des bassins d’eau où aura lieu la fermentation pendant 1 à 2 jours, jusqu’à ce que toute la pulpe ait complètement disparu. Ensuite les grains sont mis à sécher étalés au soleil. En tasse on trouve des cafés fins, aux arômes subtiles.
Séchage « semi lavé » : il s’agit du même procédé que la méthode lavée, sans l’étape de fermentation dans les bassins d’eau. On obtient une tasse qui allie corps et propreté.
Séchage « honey » ou « pulped natural » : Après avoir été triées par flottaison (comme avec la méthode humide), les cerises ainsi sélectionnées sont légèrement dépulpées (elles gardent une bonne partie de leur mucilage -ou chair-) puis mises à sécher au soleil. Le temps de séchage dépend de la quantité de mucilage laissé sur la cerise. En tasse, on retrouve un café « rond » et corpulent, plus ou moins sucré selon la quantité de mucilage laissée lors de la fermentation